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Académie Saint Anselme XXI logique s. Des tF>+es biscornues, ombrageuses, ambitieuses, étroites le taxai~nt, avec une insigne mauvaise foi , de mo– dernisme, parce qu'elles voulaient qu'il retardât sur son temps. Nul ne fut plus orthodoxe que lui, seulement il com– prit qu'en face des oeuvres économiques et de s besoins qui surgissaient de toutes parts et dont partout on discu– tait les problèmes, le prêtre ne peut ni ne doit se tenir en a rrière, ni se tenir isolé, et que , par suite, il doit se mêler à une société qui marche et qu'il doit même la faire mar– cher plus vite dans les voies de la justice sociale, de la vie morale et du progrès sous toutes ses formes . Voilà pourquoi Mgr. Stevenin s'occupa, avec une inlas– sable activité, des oeuvres sociales préconisées par l'im– mortel Léon XIII telles que : Société d'assurance contre les incendies, Coopérative de Consommation, Bibliothèques circulantes, Caisses rurales, Caisses Pension, etc. Il n'y a aucune oeuvre de charité judicieuse· et utile à laquelle devrait être étrangère la vocation du sacerdoce catholique. Or n'est-ce pas une charité vraie et très opportune qua cie s'appliquer avec empressement et dévouement à amé– liorer la conditior. spirituelle et le sort matériel des multi– tudes qui souffrent, des déshérités de la fortune et de la joie? Mgr. Stevenin fut fidèle à ce programme tracé par ie grand Pontife des Pauvres et des ouvriers. Rome ne fut pas du même avis que les fameux puri tains qui daubaient sur le sagace précurseur de la démo– cratie chrétienne en Vallée d'Aoste; elle jugea à propos, malgré certains scribes et leurs dents, de le nommer pré– lrn domestique ds- S. S. et de le faire préconiser plus tard pour l'évêché de Cuneo, qu'il refusa. Ce champion du régionalisme valdôtain rencontra aussi kis hostilités, moins étonnantes, des satrapes fascistes qui ne lui épargnèrent pas leurs avanies bestiales. Malheureu-

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