BASA

XXII Académie Saint Anselme sement nous avons encore de nos jours des prudes muées en fascistes qui trament dans l'ombre contre nos saines tra– ciitions et nos caractères ethniques et qui n'ont pas eu trop de regrets de la disparition de Mgr. Stevenin. Peu nous chaut 1 Car celui-ci eut toute sa vie l'insigne honneur de mériter l'estime réfléchie, la sympathie dévouée de tous les gens de bien, des personnages d'élite, entre au– tres de Don Sturzo, de Toniolo, d'Einaudi, qu'il sauva des poursuites nazifascistes en l'aidant à fuir à travers nos cols, de plusieurs prélats du Vatican, de la plus grande partie de la population vaidôtaine. Des chauves-souris ce iut mieux qu'il ne gagna pas l'estime. Esprit droit et éclairé, coeur noble, aimant, généreux. ciévoué pour toutes les grandes causes, caractère éminem ment charitable pour tous indistinctement, tout se réunis– sait en lui pour forcer l'estime, l'affection des personnes. loyales et sans parti pris. C'est le 16 avril 1956, à une heure du matin, qu'il quitta cette terre. Le c0rtège de ses funérailles offrit à nos yeux attendris un appareil de triomphe soit à Aoste soit à son pays natal, où il alla prendre possession du sépulcre de– ses pères, le surlendemain de son trépas à Aoste. Origine des Challant et des Bard Dans cette mème Séance, M. le Comte Charles Passerin d'Entrèves nous donna d'intéressantes notices sur l'origine des Challant et des Bard. Il apporta comme documentation les données de lu "Storia della Casa di Challant ». Cette histoire, écrite d'abord en français vers la moitié du xve siècle par Pierre Bosco, secrétaire du comte Jacques de Challant, fut traduite et continuée en italien jusqu'en 1638 par Vigilio Vescovi, secrétaire de la Maison Madruzzo-

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