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Académie Saint Anselme xxnr Challant. Le Chan. François Beuchod, prévôt et vicaire général sous Mgr. Duc, traduisit toute cette histoire en français et en àonna lecture dans plusieurs séances de · l'Académie. Est-elle certaine l'origine de cette illustre famille? Pierre · Bosco la fait descendre des marquis de Montferrat, lesquels proviendraient des Empereurs d'Allemagne. D'après Ve– scovi, le premier vicomte d'Aoste, serait Bâle ou Bo– son de Challant, qui aJ)paraît, d'après le Chanoine Fru– tcz, l'an 1100 dans une donation faite par le Comte d&· Savoie Humbert II de l'église de Chambave à l'Abbaye de Fructuaire. ~on petit fils, Boson II, fut investi le 12 · avril 1200, par le comte Thomas Ier, du fief de Challant, àont la famille porta ensuite le nom. Cette date de l'inves · ti;ure de Boson, 1200, nous est donnée par M. Frutaz et· par le Comte, mais Mgr. Duc dit que cette date est fausse: « Il y a une grosse faute, dit-il, dans un note manuscrite; Boson de Chcrllant ne céda pas le vicomté d'Aoste pour :e fief de Challant en 1200 mais en 1294 ». Dans un autre travail, M. le Chanoine Gabriel Frutaz· nous assure que la famille de Challant a commencé dans la Vallée d'Aoste par un Godefroy rer Chevalier, second fils de Boniface III, marquis du Montferrat (issu de la mai– son impériale des Paléologues) et de la princesse Eléo– nore son épouse. Eléonore était veuve d'un comte de Ven– timiglia et fille d'Humbert III comte de Savoie et de la princesse Béatrix de Bourgogne, sa troisième épouse. Go– defroy commença à régner, toujours d'après Frutaz, et à porter le titre de vicomte d'Aoste en 1228. Il avait juridic– tion sur le vicomté d'Aoste et particulièrement sur les châ– teaux et juridictions . de Fénis, Cly, Châtillon, Graine et Villa Challant, dont il prit le nom.