BASA

228 Académie Saint Anselme tion, Cogne possédait ses coutumes propres dans lesquelles il n'est pas difficile de découvrir l'in– fluence bienveillante et douce du droit canon. A Cogne la peine de mort est inconnue. Nous avons un décret du 8 septembre 1270 dans le– quel l'évêque, adhérant à la requête des ha– bitants de son comté, autorise les femmes à la succession des fiefs paternels, à défaut d'héri– tiers mâles. Le 31 mars 1278 l'évêque Simon de Duin, à la prière des habitants et en sa qualité de seigneur temporel, révoque certaines cou– tumes et modifie quelques règlement adminis– tratifs du Comté. (1) En 1285, l'évêque Nicolas Bersatori étend les règles successorales en faveur de la femme , portées par son prédécesseur, dans le sens que les femmes peuvent hériter les biens des frè– res, si ceux-ci meurent sans descendance et s'i1 n'y a pas de descendance des autres frères. L'influence de l'évêque demeure puissante même dans les autres parties du Duché ; nous voyons par exemple la signature de l'évêque, (1) Archives de l'Evêché - Le résumé de ce documeni a été publié par Mgr. Duc, op. cit. vol. III, pag. 47.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=