BASA

XXVIII Académie Saint Anselme et précepteur de grec, d'histoire et de mathématiques à la Maîtrise, sous la direction de son ami de toujours, M. Jean Joconde Stevenin, qui y enseignait le français, l'ita– lien et le latin. Ordonné prêtre le 28 mai 1904, il fut envoyé vicaire à Donnas (1904-1905), à Champorcher (12 octobre 1905-1908). Nous le voyons de nouveau surveillant et professeur à la Maîtrise en septembre 1908-1909, ensuite vicaire à Pont· St-Martin, à Ayas, à Pré-St-Didier, à Arvier. Le 22 janvier 1914, sur les instances de Mgr. Stevenin, l'autorité diocé– saine le nomme Curé du Gaby. C'était un cadeau que Mgr. Stevenin obtint pour sa paroisse natale. Je devrais ici suivre pas à pas ce curé, durant les 42 a ns de, son ministère au Gaby, pour montrer quel a été le déploiement de son zèle pour la gloire de Dieu et le salut de ses ouailles. Obligé de me restreindre, je me ·bornerai aux actes principaux de son administration. Inau– guration des orgues : oeuvre d'art remarquable qui coûta a lors 42.000 lires souscrites par la population, juin 1924 · réparations importantes en 1926 à la chapelle du Pont de Trentaz; en décembre 1929, 1er centenaire de sa fondation, l'église du Gaby est repeinte à neuf par Morgari et Marti· nelli ; les bancs pour les fidè les furent tous renouvelés. M. Jans soignait sa prédication et les catéchismes. Quoi qti 'en disent )es farouches italianisants, qui ne pouvaient lu~ pardonner son admirable constance à se servir de la longue française dans l'enseignement de la doctrine sa– crée, ce bon curé fit du Gaby une des paroisses les mieux instruites du diocèse au point de vue religieux. Les sermons de M. Jans étaient très instructifs, très in– téressants, tout pétillants d'humour. Son Bulletin paroissial se faisait lir9 par sa belle tenue littéraire, son français châtié, élégant, et ses saillies spirituelles. Il fut un des ra-·