BASA

270 Académie Saint Anselme États à un long séjour à Aoste, ceux-ci faisant pleine confiance aux membres de la Commis– sion, passèrent à l'ordre du jour et votèrent une adresse de reconnaissance au Souverain. Le seigneur Jean Louis d'Avise, prévôt de la. Cathédrale et Christophe Guichardaz renouvelè– rent, au nom du futur évêque e t du clergé e n général, leurs protestations contre n'importe quelle dérogation à leurs droits et immunités et ils demandèrent que l'on en prit acte sur le procès-verbal. Après cette insertion, le bailli or– donna à tout le monde, au nom de S. A., d'ob– server et de pratiquer les coutumes rédigées désormais par écrit et qui auraient eu vigueur de loi quinze jours après la publicati0n et la dif– fusion dans le pays. Le lendemain, les députés des Trois États. nommèrent un chancelier du Tribunal des Con– naissances, avec mission de recueillir les cou– tumes que l'on aurait pu présenter pendant les 6 mois accordés par le Souverain. Le choix tomba sur Vincent Régis. Par lettre patente du 31 juillet 1587, signée Charles Emmanuel et contresignée La Creste, datée d'Asti, le soin de l'édition était confiée à Denys Forestier, docteur en médecine. Louis Pomar de Chambéry publia le travail qui fut achevé le 10 mars 1588.

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