BASA
Académie Saint Anselme XXIX res prêtres à tenir mordicus aux saines traditions valdô– tcines, à la larigue ancestrale. Honneur à sa mémoire l La grâce et la nature formaient chez lui un tout harmo– r:ieux ; il y avait bien de la force en lui, mais on y sentait plus de douceur que de force ; et cet ensemble si bien fait pour captiver l'amour de Dieu et des hommes, était sans doute une don du Ciel, mais était aussi le résultat et la récompense de ses solides vertus. Il était à la fois ic·vial, naïf, spirituel, très sociable. Sa santé, depuis longtemps ébranlée, subit un rude coup· de la mort de Mgr. Stevenin ; il y succomba. Ses funérailles imposantes furent une solennelle mani– festation de l'estime , de l'affection, de la considération dont il jouissait dans la paroisse et ailleurs. Une cinquantaine de prêtres accompagnèrent son cercueil. Son souvenir ne s'effacera pas de sitôt dans la paroisse du Gaby. Dans la commémoration faite par M. l'Abbé Bosquet, et qu'on lira dans le présent Bulletin, on trouvera d'autres détails de cette précieuse existence qui vient de s'éteindre. A la fin de la Séance , les membres présents élurent les candidats proposés à la Séance précédente, savoir : M. le prof. Onello Onelli de l'Université de Rome, auteur d'ou– vrages très ~mportantes; M. l'Abbé Joseph Péaquin et la demoiselle Marguerite Norat tous les deux versés dans la langue française. M. le prof. A. Berthet, assesseur à l'I. P., voulut faire ca– èeau à tous les membres de son bel opuscule: «La Nais'– sance du Château de Fénis », qu'on lira avec une vraie àélectation et de la belle revue «L'Ecole Valdôtaine », qui offre, cette fois, un intérêt tout particulier en raison des· affirmations ;rès nettes et très franches que des person– nages étrangers et valdôtains ont formulées à l'endroit de notre patrimoine linguistique. Maxime Durand
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