BASA
282 Académie Saint Anselme Bref, à Aoste, sous chaque titre nous avons une longue série d'articles qui visent à régle– menter la matière. Nous nous en occuperons_ du reste, plus explicitement, dans la troisième partie de ce travail, lorsque nous exposerons la réglementation des consorteries. Si nous comparons la procédure formelle, la demande des États « en vue d'éviter prolixité des procès et des enquêtes qu'ordinairement se font et par lesquelles la dicte coutume ne contraire », (pour la raison que la coutume n'est pas écrite) avec les motifs pour lesquels en Bourgogne on en vint à la rédaction du coutu– mier de Philippe le Bon en 1453, il apparaît «une « grande affir.ité de circonstances et même de " formes extérieures à travers lesquelles l'on en << est venu à la codification ». Ce prince nom– me précisément une commission, à la suite de l'insistance des Trois États de .son Duché de Bourgogne quî. « lui avoient remontré les grands « inconvénients et involutions de procès qui :•. sourvenoient journellement entre ses sujets, « à l'occasion de ce que les coutumes géné– « rales et locales du pays n'étaient rédigées << par écrit ». Nous avons abordé, ne serait-ce que d'une fa– çon sommaire, l'histoire de plusieurs siècles pen– dant lesquels la Vallée d'Aoste s'est trouvée incorporée au royaume de Bourgogne et nous
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