BASA

En effet Schiapparelli n'accorde aucune cré– ance à l'affirmation de Nani et il le prouve comme il suit, par la phrase qui revient dans nos chartes pour indiquer la fidéjussion ou ga– rantie et sa valeur correspondante ; il trouve <me grande concordance avec des expressions de documents d'origine franque, A Ivrée - si rapprochée d'Aoste, mais ayant fait partie du 1oyaume longobard - on rencontre souvent la formule : « <ledit guardiam... guarentandi... » , qui rappelle le gerondif gerendi ou guarendi, que nous trouvons dans les chartes valdôtaines de la troisième période : « fide jussores de carta guarendi > , tandis que dans les deux périodes qui précèdent, la formule ordinaire était : « fi– dem fecerunt... de carta vuarendi » . D'après Schiapparelli, les fidejussores ne for– maient nullement une institution et leur inter-

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