BASA

296 Académie Saint Anselme ~eur d'âge, pourvu qu'il soit pubère, à s'obliger va lidement. D'un côté nous assis tons donc à la persis– tance de normes romano-justiniennes, qui s'ex– pliquent par l'influence des pays à d roit écrit, comme la France, où l'autorité paternelle s'est maintenue rigidement sur les bases romaines (1 ), tandis qu'ailleurs prévaut la conception plus rig'ide, plus féodale relativement au con– sentement des noces. (2) Dans les coutumes nous trouvons le « gain nuptial » dont nous nous entretiendrons plus am– plement dans la deuxième partie de cette étude: il conservait sa caractéristique primitive du « pre– tium virginitatis ». Il y a là l'influence de la conception primitive des barbares, indépendam– ment de l'influence du Droit Lombard ; le « Mor– gengabium » était certainement à l'origine le ~ pretium virginitatis » tandis que dans le droit intermédiaire ce caractère apparaît déjà déchu, puisque le « don du matin » est accordé aussi à: la veuve. Le droit de famille, par exemple, se ressent fortement de l'influence du droit franc, comme (1 ) Viollet. «Histoire du droit civil français» 1905 pag. 524 - Warkoenig und Ste in « Franzosisch staats und rechts– getschich te,, 1848, pag. 287. (2) Beaune. op. cit. vol. I pag. 376.

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