BASA
Académie Saint Anselme 323 Giacobini («Il Giudice temporale del Ducato d'Aosta ») et de M. Charles Passerin d'Entrèves (« Appunti sovra alcuni :privilegi e franchigie della Chiesa di Aosta »). La plupart de ces monographies se sont évidemment li– rr:itées à la considération de problèmes juridiques parti– ·c uliers, à l'étude de telle ou telle autre partie du droit, mais le processus évolutif de celui-ci nous restait caché. lv1. Farinet nous l'e étalé dans ses traits p lutôt complexes. Ce n'a pas été là le seul mérite de l'ouvrage dont il est ·question ; ici, nous laissons volontiers la plume à M. le Chanoine Maxime Durand, qui tout dernièrement écrivait a ce propos : « Les lcis et les coutumes particulières et <générales du Duché, par le fait qu'elles n'étaient conser– vées que par la tradition, avant 1588, allaient peu à peu -en s 'altérant e t présentaient aussi de fâcheux inconvénients lorsqu'il fallait défendre les droits devant les ministres de la justice. De là, la nécessité de reviser les coutumes, de les ordonner, de les imprimer, c'est-à-dire de les codifier. ~'ouvrage de M. Farinet fait ressortir tout cela. L'auteur nous donne aussi une foule de renseignements précieux au premier chef. Il nous fait observer entre autres choses, qu'encore que le Coutumier ait perdu sa vigueur et son autorité, les débats judiciaires l'appellent souvent aux hon– neurs du prétoire ; il nous dit aussi que les coutumes val– dôtaines ont une origine franco-bourguignonne ou plutôt que leur base générale est de provenance bourguignonne DU franque, mais qu'elles ont a ussi ressenti les influences longobordes et celles qui rappelaient la domination romai- ne».
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