BASA

Académie Saint Anselme 325·· antérieurs, encore en latin, étaient entrelardés de mots pa– tois et français. Aussi peut-on suivre, d'après le texte, le développement des relations juridiques entre la Maison de Savoie et Aoste, jusqu'à l'avènement de la monarchie absolue, le dérou– lement de la vie sociale et économique de la Cité, l'évo– lution des institutions municipales. L'édition des textes se fait remarquer par la méthode sûre et par des préoccupations critiques notables. Par cette nouvelle publication, Aoste se place au niveau. d 'autres villes du Piémont (comme Asti et Ivrée) qui avaient édité leur Livre Rouge depuis longtemps. Chanoines L. QUAGLIA et Ch. GIRAUD : Les Constitu– tions de la Prévôté du Grand-St-Bernard· (Cuneo, S.A.S.T.E., 1956)· Les deux Auteurs nous présentent en 118 pages presque toute la législation connue de la Prévôté de Mont-Joux de– puis ses origines jusqu'à nos jours. Dès le début, l'hospice du Grand-St-Bernard a dû avoir des règles, mais elles ne nous sont pas parvenues. On présume toutefois que la règle de cet hospice a été · de caractère monastique, parce· que les religieux sont ap– pelés chanoines seulement dès la moitié du xne siècle. D'après un document de l'an 1246, publié en 1875 par J. Gremaud dans «Mémoires et Documents publiés par la Société d'Histoire, de la Suisse Romande », on sait positive– ment que l'ordre du Saint Bernard possédait à cette époque" une règle.