BASA
XLVI Académie Saint Anselme qorie des personnes cultivées comme aux gens du peuple et aux enfants. Professeur habile et dévoué missionnaire, il a été surtout un écrivain de choix. Son style d'une parfaitf~ tournure française, sans empha– se, coulant, réflétait la lucidité de la pensée. Il lut divers mémoires aux séances de notre Académie, ,avec des appréciations judicieuses. sur des personnages et des événements de no– tre histoire valdôtaine, avec cette saveur qu'ins– pire l'amour du pays. Il composa, pour la Revue «Le Flambeau », un article intéressant ayant pour but de soute– nir la thèse de l'origine valdôtaine de St. Ber– nard de Menthon. Il avait entrepris d'écrire une nouvelle vie de ce Saint, en vue d'étayer cette .opinion, mais la mort l'empêcha d'achever l'ou- vrage. Sa verve d'écrivain vibrait surtout dans la rédaction du journal. En 1913 il fonda le «Pays d'Aoste», avec la collaboration de l'avocat Charrey, et il en sera pour tant d'années la principale cheville ou– vrière. Ses articles, stylés avec une profonde con– naissance des lois, des droits civils et de tous les problèmes économiques de la Vallée, of– fraient .toujours des données claires et précises. Malheureusement, ce journal a dû subir l'os– Jracisme de la politique fasciste, comme tant
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