BASA

LJI Académie Saint Anselme Cependant, Mgr. Stevenin n'a été inspiré, dans ce genre d'entreprises, que par le souci d'élar– gir ainsi son apostolat sacerdotal selon les di– rectives de Léon XIII. N'a-t-il pas écouté auss.i une voix plus élevée encore que celle du Pape, la voix de Celui qui a dit un jour : « Misereor .super turbam » ? Ce cri de compassion du divin Maître s'est traduit aussitôt en moyen de se– cours, par le miracle de la multipication des pains. Ce prodige se répète sous toutes les for– mes des oeuvres de charité, dont les plus mer– veilleux champions sont des Saints : Cottolengo, D. Bosco, etc.. C'est l'emprise de cet idéal de bienfaisance qui a inspiré l'activité sociale de Mgr. Stevenin. · Il s'y est consacré avec cet esprit évangélique par lequel on donne bien plus que l'on ne re– çoive. Aussi, l'héritage qu'il a laissé à sa mort a été celui du bon serviteur qui durant la vie a fait fructifier les talents pour le prochain et non pour lui-même. Qui n'a pas frappé à sa porte pour des con– seils, des recommandations et des services de tout genre? Il s'était acquis une compétence spéciale darn:1 les problèmes divers qui intéressent les profes– sionnistes, les hommes de loi, les ouvriers, les campagnards, voire même les malades. Toujours accueillant et calme, sans ombre

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