BASA

8 Académie Saint Anselme publier en français. Monaco, tout petit centre de la Côte, 25.000 habitants, je le répète, a son cercle de conférences pour la jeunesse locale, cercle tenu par des professeurs et des étudiants, de nombreux prosateurs et poètes de langue" française et dialectale, et surtout, ce qui man· que chez nous, la revue mensuelle de littérature, et de divulgation des traditions locales. La Vallée d'Aoste souffre d'un mal, commun au reste de la péninsule et à toutes les nations depuis la fin de la guerre: l'inflation des jour– naux, une dizaine, je crois, pour cent mille ha– bitants, y compris les nouveaux - nés. On lit en italien et en français, mais quel français, par– fois trop boîteux, surtout dans les correspondan– ces locales. Et pourtant la langue française est la base de notre autonomie ; sans elle, et vous serez sans' doute de mon avis, aucune autonomie ne nous aurait été accordée. Il faut donc la défendre, la conserver, l'encourager, la faire reconnaître, comme dans le Trentin et le Haut Adige l'al– lemand y est reconnu. J'ai vu des verbaux de saisie des perceptions du Trentin rédigés en ita~ lien et traduits intégralement en allemand~ Pour la culture valdôtaine, il faut que la Val– lée ait sa Revue littéraire, mensuelle ou trimes– trielle, mais il faut que la Revue existe. L' « Au~ gusta Praetoria » est morte avec son Directeur~

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