BASA

16 Académie Saint Anselme « des évêques d'Aoste pour empêcher le « spo– « lio » i soit la dépouille de leur maison à la <c mort des dits évêques, dans laquelle il sous– <c crivit comme témoin en ces termes: « Aymo, « vice-cornes et Boso filius ejus et frater ejus An– « sermus » . De ce que je viens de vous exposer, nous pou– vons tirer ces conclusions: avant tout nous cons– tatons que les plus anciens historiens valdôtains n'avaient aucune idée sur la véritable souche des Challant. Autant Vescovi que De Tillier af– firment qu'ils descendent des Montferrat en rai– son des armoiries et des sceaux. Mais tandis que Vescovi nous parle d'un Bolo - nous ver– rons plus loin le nom exact de ce personnage -· comme du plus ancien des ancêtres, De Til– lier fait commencer la lignée par un Aymon. Il est clair que De Tillier n'a jamais consulté le manuscrit de Vescovi, ce qui nous prouve que les archives des Challant du XVIIIe siècle n' é– taient pas accessibles aux savants! Les historiens du XIXe siècle continuent à nous parler des Challant comme d'une probable bran– che cadette des marquis de Montferrat. Louis Vaccarone,, auteur de ce magnifique ouvrage « I Challant e le loro questioni per la succes– sione dei feudi » , dans lequel, avec une patience · de chartreux, il a réussi à réunir sur dix tables

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