BASA

Académie Saint Anselme 19 nobles des « Etats de Savoie ». Ces études sont encore peu connues, et c'est le motif qui m'a poussé à vous parler. Le promoteur de ces études est l' historien Charles Patrucco, ses recherches ont complète– ment détruit le mythe de l'origine « beroldien– ne » de la maison de Savoie et en même temps celui de l'origine « aléramique » des Challant. Ces théories partaient de la chronique de Jean d'Orreville, qui était encore très admise du temps du Roi Galant'homme, c'est-à-dire du Roi Victor Emmanuel II. Cette chronique du XVe siècle, la plus ancienne des chroniques de Savoie, don– ;nait comme père d ' Humbert « aux blanches mains » un Bérold fils de Hugues, fils puiné d'O~ thon II de Saxe. Sur ce point, permettez-moi de faire une toute petite parenthèse, pour vous ra– conter une savoureuse anecdote dont je vous garantis l'authenticité, car je la tiens de mon père. Je pense que les faits se passaient vers l'an 1874 ou 75, mais une année plus ou de moins n'a point d'importance. Le syndic de Turin était alors le Comte César Valperga di Masino, appartenant à une des plus anciennes familles canavesanes, qui se vante de descendre du Roi Arduin. Voici, en passant. le proverbe qui courait alors en Piémont: «La fama del mar– chese Paréla. la boursa del count Prun, el gra-