BASA
20 Académie Saint Anselme né del Marches d'Vische e la crôta del Count Masin a l'avran pi fin! ». Le comte Masino, pro– priétaire d'une cave si bien fournie, aimait don– ner de grandes réceptions auxquelles leurs Ma– jestés étaient toujours invitées. Une fois, dans une de ces soirées, la conversation tombe sur les plus anciennes familles nobles du Piémont et de la Savoie. Le Roi Victor, qui aimait taqui– ner ses sujets .. nobles ou manants, et les mettre dans l'embarras avec un bon mot, s'adressant à son amphitryon, lui demande d'un ton gogue– nard : « L' é lu vera, cout Masin, che la sua fa– mija a discend niente d'meno che da Re Ar– duin ? » « Oh ! Maestà, lui . répond Masino du tac au tac avec beaucoup de bonhomie et d'un ton très respectueux, « tutte le « nostre » veje fa– mije piemounteise a l'an so Beroldo ! » . Papa me disait que sa Majesté bouda toute la soirée le maître de maison pour l'esprit de repartie qu'il avait su montrer. Mais retournons vite aux èhoses sérieuses sur lesquelles je me suis promis àe vous entretenir. Dans le XVIIe volume de la « Biblioteca della Società Storica Subalpina » , Charles Patrucco a exposé ses plus récentes recherches sur l'origine de la Maison de Savoie. Je lui cède la parole : " Della numerosa figliuolanza di Lodovico il Cie– « co e di Adelaide di Bmgogna, ·écrit Patruccor
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