BASA
24 Académie Saint Anselme cations linguistiques. Ils comprirent que celles-ci sont la base de toutes les autres revendications. et absolument nécessaires au développement de notre vie régionale. Déjà en 1912, M. l'Avt. Vincent ,Réan put faire cette constatation dans le Bulletin de la Ligue : « L'attachement des Valdôtains pour leur lan-– « gue a rencontré, et ne cesse de rencontrer en– <c core aujourd'hui auprès des esprits d'élite, l'a– « dhésion qu'elle mérite, et ne peut manquer «d'attirer d'autres adhésions ayant pour but la « sauvegarde d'un patrimoine intellectuel de cet– « te importance ». Un des plus illustres « presidi » de notre Collè– ge, Denis Largaioli, auteur de remarquables ou– vrages historiques, ne cessait de nous dire : <c Il « francese dovrebbe essere insegnato in tutte le « classi del ginnasio e del Liceo e cinque ore « alla settimana. Perchè la Valle di Aosta non <~ sarebbe il centro della cultura gallica in Ita– « lia? ». Mais c'était un Trentin qui parlait ainsi. Son successeur, J. O. Belletti, qui passait pour un franc-maçon recuit et un nationaliste à tous crins, avait pourtant des vues bien plus justes et plus ingénieuses que nos modernes jingoès indigènes sur nos problèmes linguistiques. Ce personnage non valdôtain, et peu suspect de vouloir porter atteinte au patriotisme des plu&
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