BASA

Académie Saint Anselme 27 Eugène Vajna de Pava, professeur d'une intelligence rare, profondément chrétien, qui au– rait certainement occupé plus tard une position éminente dans le monde de la haute culture, si la mort ne l'avait fauché dans la fleur de ses 2T ans sur le champ de bataille, ce professeur si foncièrement valdôtain, pendant qu'il enseignait au Gymnase d'Aoste, n'en revenait pas lorsqu'il considérait la place absolument insuffisante que la langue française occupait dans notre École· Normale. « E' semplicemente assurdo, écrivait-il, <( che· i maestri destinati ad insegnare poi tale « materia possano, durante il loro corso di studi << alla scuola normale, dispensarsi, a loro piaci– « mente, dalle studiarla.... » . Une des plus frap– pantes lacunes qu'il déplorait, non sans raison, c'était l'ignorance officielle du français chez les professeurs comme dans les élèves de nos cours secondaires, ignorance qui ne leur permettait pas de savourer les beautés dont sont émaillés: les chefs-d'oeuvres de la littérature française: « Non potrei sottotacere, écrivait-il, (facendo ap– « pelle alla mia esperienza diretta), di quanta « messe preziosa di richiami storici, letterari . e « linguistici, di quanti tesori, di quanti mezzi, di « quanta solleticante dovizia di sussidi noi in– ({segnanti del Ginnasio, ci sentiamo privati per « questa ignoranza ufficiale del francese. Leg-·

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