BASA

Monsieur le Président de l'Académie, Monsieur le Sénateur, Monseigneur, Mesdames et Messieurs, Je ne sais quel titre donner à ma causerie. Vous parler en faveur de la langue française à vous membres de l'A– cadémie de St. Anselme, à vous, ses principaux et vaillants défenseurs, ce serait vous faire injure. Vous tous, vous sauriez et pourriez en dire tout autant et mieux que moi. Vous énoncer quels sont les avantages pour nous Valdô· tains de connaître et de parler le français? C'est enfoncer une porte ouverte. Nos ouvriers qui trouvent facilement à être embauchés en France s'ils savent et parce qu'ils par– lent le français, et comprennent cette langue, sont con– vaincus de l'utilité de savoir un peu de français et ils s'essayent à le baragouiner. Crainte de parler le français Mais il y a, disons-le entre nous, une catégorie de per– sonnes et ce sont des gens ayant une certaine culture, qui orJ crainte de parler le français, qui rougissent de dire quatre mots dans notre langue, oui, dans notre langue. Et pourtant ils devraient, tous les premiers, apprécier les a– vantages de la connaître. Ils devraient, sans se donner

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