BASA

74 Académie Saint Anselme Alors qu'il n'avait que "!rente deux ans, «en 1841, le • Rme Père Eugène, en érigeant par décret la custodie de "Savoie en province, le nomma définiteur provincial» ; il fut confirmé deux fois dans cette charge. «Après le chapitre général tenu à Rome le 21 mai 1847. « le Père Michel-Ange de Roussillon, provincial de France, «définiteur général sollicita du nouveau Rme P. Général " Ge Rme Père Venance de Turin), de concert avec les Pè– « res Archange de Lyon et Athanase de St-Jean-de-Bournay, «custodes généraux de la même province, la faveur d'a– « voir le T. R. Père Laurent à la tête de la province de « France» (Nécrologe, p. 343). Cela fut accordé. A ce moment se termine la première période de sa vie. Le jeune provincial allait jouer un rôle éminent dans la restauration de la province de France. 2ème partie : Son séjour en France. Nous ne pouvons mieux faire , pour l'histoire des vingt années qu'il passa en France, que de reprendre le texte du chroniqueur des « Annales franci scaines », dans la no– tice nécrologique déjà citée. Si, en effet , celui-ci commit des erreurs sur l'histoire du Père Laurent en Savoie et e n Vallée d 'Aoste, il devait être des mieux renseignés, pour parler cie son provincialat en France. Notre texte est celui que cite !'Album-dictionnaire du clergé, pp. 84-87: «Non p lus que les autres, l'ordre des Capucins n'avait «pu échapper en France au torrent révolutionnaire. Il fut « néanmoins un des premiers à se relever de ses ruines. « Dès 1805, quelques capucins occupaient déjà le cou·· " vent de Crest. En 1816 seulement, ils pouvaient reprendre « le costume religieux, et bientôt ils ouvraient leur novi– « ciat ». m faut ajouter qu'ils étaient venus au couvent de Chambéry se joindre aux capudns savoyards, en 1818, et c'est en 1820 qu'ils partirent à la demande de l'évêquFJ de Valence, rouvrir de nouveau le couvent de Crest).

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