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Académie Saint Anselme 77 dans les plus grandes villes ; la composition d'un grand nombre d'ouvrages, on pourra se faire une· idée de l'oeu– vre immense réalisée par le Père Laurent au service de h Province de France. 3ème partie : Son se1our en Savoie et en Vallée d'Aoste jusqu'à sa mort. Cependant il avait achevé son cinquième provincialat en 1865. Il demanda à retourner dans sa province d'origine. pour réaliser l'oeuvre du Refuge des Pauvres. C'est en 1867 qu'il revint dans la province de Savoie et cette même année, la Vallée d'Aoste eut le bonheur de ls revoir et de profiter de son dévouement. « Comme les Valdôtains qui partent à l'étranger, mais « reviennent mourir dans leur pays, ainsi le Père Laurent " u voulu terminer ses jours dans la Vallée et faire pro– " fiter la Vallée des grandes aumônes qu'il avait reçues"· Ce sont les parole prononcées par le chanoine Vuillermin, à l'occasion de l'érection de son monument devant le Re– fuge. On a affirmé à tort qu'il avait été envoyé par le Pape pour assister Mgr Jans. «C'est spontanément, dit Mgr Duc, "que Mgr Jans l'a nommé son vicaire général honoraire». Comme le dit aussi le chanoine Beuchod dans une lettre de rectification envoyée au Directeur des « Annales Fran– ciscaines» , "Mgr Jans, évêque d'Aoste, lors de la ren– " trée du Révérendissime dans sa patrie, accueillit avec "bonheur l'éminent religieux... Il lui offrit généreusement "un appartement dans l'évêché et lui donna le titre de « vicaire général honoraire ,, . Les événements alors se précipitent. Après beaucoup d'hésitations, il accepte la charge de supérieur du grand-séminaire d'Aoste; le 23 mars 1868, les membres de l'Académie St-Anselme le choisissent pour président: il est désigné, le 5 septembre 1868, comme su– périeur des Soeurs de St Joseph, charge qu'il résigna le