BASA

. 7S Aeadémle Saint Anselme 29 octobre suivant; le 21 décembre de la même année, il ouvre la Maîtrise; en novembre 1869, il inaugure le Re– fuge des Pauvres et reçoit les cinq premières Petites Soeurs ; à la fin novembre, il accompagne Mgr Jans, corne théo– logien, au Concile du Vatican et reprend à son retour la àirection du grand-séminaire. Il dut quitter le 7 mai 1872 la Vallée d'Aoste, pour ré– sider à Rome comme procureur général de l'Ordre. «Mais « les difficultés de sa charge, les obstacles qu'il rencontra «aux projets qu'il avait plus à son coeur et surtout la fiè– « vre romaine, épuisèrent ses forces, abattirent son cou– « rage; et après quelques mois seulement, l'amenèrent à ,, donner sa démission, 27 août 1872. Il se rendit alors au «couvent de Chambéry». Voici que Mgr Duc, successeur de Mgr Jans, le nomme encore, le 25 janvier 1873, supérieur du grand-séminaire; professeur d'éloquence et d 'histoire ecclésiastique le 29 janvier, et vicaire général honoraire le 6 février 1873. C'est pendant les deux années qu'il passa alors à Aoste. qu'il prépara la fondation de l'orphelinat St-Joseph; il dut laisser à Mgr Duc le soin de terminer l'oeuvre et d'ouvrir le:: maison, car le 2 juillet 1875, il avait été élu, par ses confrères, provincial de Savoie. Il n'occupa cette charge que trois années, et revint, durant l'été 1878, rouvrir com– me supérieur local, le couvent de Châtillon. Toutefois le Refuge des Pauvres réclamait absolument sa présence. Il obtint un rescrit pontifical, pour retourner à Aoste, et Mgr Duc le nomma de nouveau supérieur du qrand-séminaire. Il mourut en 1880, terrassé par un mal if11placable, alors qu'il se reposait en famille, dans une maison de campagne à Pila. Se sentant gravement atteint, il avait demandé à être transporté au Refuge afin de mou– rir au milieu des pauvres. Ses funérailles furent un triomphe. On le plaça provi– soirement dans le caveau des comtes Crotti de Castiglione, au cimetière St-Laurent.

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