BASA

Académie Saint Anselme En 1908, le 7 juille t, arriva de Rome, envoyé par S. S. Pie X, le Père Pio, carme déchaussé, pour aider à trouver une solution. Toujours d'après le même Livre, ce visiteur apostolique c rmonçait bientôt, dans une séance groupant les respon– sables diocésains, que 10.000 lires avaient été données par Mgr Duc, 20.000 par M. Gorret, supérieur de la Collé– g~ale, 6.000 par M. l'archidiacre Lucat, 57.000 par M. Nous– san e t 20.000 par l'hoirie Gerbore. Il manquait encore 40.000 lires environ, pour combler le déficit. Comme d'après le même Livre , «la Maîtrise n'avait "pas d'existence légale», Mgr Tasso «crut bien faire de « la supprimer et d'en attribuer les fonds au petit sémi– " noire» . Voici le procès-verbal de la liquidation : «L'an 1909, le jour 14 décembre, sont présents à l'évê– " ché, les cdministrateurs de la Caisse diocésaine, Sa «Grandeur Mgr Tasso, évêque d'Aoste, président, et MM. « Micheletto, Jaccod et Stévenin. «La Maîtrise de la cathédrale d'Aoste, fondée en 1868 « par le Rd Père Laurent, capucin, natif d'Aoste, qui la dota « d'un patrimoine de 50.000 frs, ayant cessé, en juillet der– " nier, par disposition de l'autorité supérieure, afin de .sub– « venir aux besoins plus pressants des petit et grand sémi– « noires, M. Stévenin, directeur de cet établissement et « administrateur de ses avoirs depuis l'an 1907, fait, par le «présent acte, consignation à la Caisse diocésaine, des «capitaux et résidus actifs possédés par cet institut... ». Telle fut la fin de l'institution du Père Laurent. Elle nous remplit d'une certaine amertume. Mais le fiel manqua-t-il au sacrifice suprême du Christ sur la croix ? Nous avons la douce confiance que la valeur rédemp– trice de l'holocauste, mieux encore que les fonds de !'oeu– vre affectés aux séminaires, aura continué d'apporter son aide aux vocations sacerdotales du diocèse 1