BASA
XlI Académie Sàint Anselme le nombre en était plus grand, d'autimt plus qu'il y avait des ch11.noines surnuméraires si: i.ns prPbende et des chanoines bénéfidaires oui avaient droit seulement à la pitan<'e. Bien entenc'lu. pour être du nombre df's cha.noinPS il fallait le consentement de tout le chapitre et les bénéfi<'es c11noniaux ne s'i:ir.,.orc'laient qu'à ceux oui étaient ordonnés prêtres ou oui étaient sur le point de l'être. M. le baron Donna nous donne ici d'1lutres détails inté– ressa.nts. Dans les premiers temps de l'É!!lise. les évêoues a– viüent cnutume de remnlir personnellemf'nt toutes les fonc– tions ecclésiastioues. Cependant. même alors, ils avaient des coopérateurs. les prêtres qui leur étaient subordonnés. Les communautés chrétiennes se multiplient avec le temos ; l'é– véoue ne peut plus subvenir seul aux besoins spirituels de sen diocèse. Faudra-t-il alors multiolier les évêoues dans la même Ëf!lise? L'unité le défend. Multipliera-t-on les diocè– i::es ? « Il ne faut pas permettre, disent les Conciles, d'ordon– ne1 df's évêaues dans les bourgs et les petites villes auxauel– les suffit un prêtre, afin que le nom et l'autorité de l'épis– copat ne soient pas avilis ». Alors. on divise entre les prêtres le soin d'un peuple trop nombreux. « cura animarum », et on attribue à chacun d'eux une portion du troupeau fidèle : c·est l'origine des paroisses et des curés, c.-à-d. « sacerdotes habentes curam animarum ». Les curés ne sont pas d'institution divine ni ne forment un troisième degré dans la hiérarchie divine. L'institution des curés ne remonterait qu'au IV 0 siècle parce que aupara– vant. il n 'existait pas d'ecclésiastiaues attachés d'une ma– nière permanente à un territoire délimité. Les fidèles se réu– nissaient autour de l'évêque pour assister aux fonctions litur– giques. Il était interdit aux simples prêtres de remplir ce qur nous appelons les fonctions paroissiales. sans une auto– risation spéciale de l'évêaue. Quant aux chanoines. il a été dé.ià dit, ils étaient primitivement des religieux soumis à des règ1es « canones » ; plus tard il y eut les chanoines séculiers servant de «coadjuteurs» à l'évêque et les chanoines réguliers soumis aux règles monastiques. La dissertation de M. le baron Donna D'Oldenico, si bien documentée, a été fort goûtée des membres présents.
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