BASA

92 Académie Saint Anselme Les Petites Soeurs durent, à cette époque, s'en plaindre fortement, car le même Livre écrit, au mois d'août de la même année: «Depuis cette époque, le R. P. nous laissa tout à fait « libres dans l'administration àe la maison. Il continua "de nous faire du bien, car il nous aimait beaucoup». Pendant que nous sommes sur le chapitre des plaintes, notons en passant deux autres plaintes formulées par le:::: Soeurs, au :nême endroit, dès le début de la fondation · celle de vouloir imposer aux vieillards un vêtement uni– fœme. Les Soeurs le tolérèrent au début, parce que les vêtements étaient déià achetés. Celle aussi de vouloir réunir plusieurs oeuvres sous le même toit, en particulier, un orphelinat pour les filles. Cela fut refusé par la maison– mère. Faut-il ajouter ici cette autre plainte, dont l'Ancien Li– vre de Fondation ne parle pas, mais qui nous est signalé par Mgr Duc (loc. cit.) : « Il voulait obliger les Petites Soeurs à manger le pain «de seigle comme les hospitalisés, ce qu'elles refusèrent». Conditions pour recevoir les vieillards Une lettre du Ier août 1874, écrite au nom de la supF>– risure malade, par Soeur Sainte Zéphirine, au chanoine Bérard, ncus indique les conditions de réception des vieil– lards. Il s'agit d'une paralytique de Courmayeur et les Soeurs font allusion aussi à un mauvais accueil que leurs quêteuses auraient reçu dans cette paroisse : « Ce ne sont pas les petites choses que les Petites Soeurs « ont eu à essuyer qui seraient un empêchement à la «réception de cette pauvre femme. Elle n'en est pas l'au– « leur, puis les Petites Soeurs, avec la grâce du Bon Dieu " se trouvent heureuses, lorsque cela leur arrive, de rece– " voir cela pour e lles ; c'est leur petH trésor, le reste qu'on " leur donne, c'est pour les Pauvres de Notre Seigneur... « Voici à peu près les conditions ordinaires pour l'ad– « mission des vieillards qui ne sont pas de la ville. Ordi-

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