BASA
Académie Saint Anselme 93 « nairement nous proportionnons la somme à l'âge de la « personne présentée. Quelquefois on nous donne une « rente ammelle, d'autrefois on nous donne une somme «de suite en entrant, une fois donné, cela dépend. « Si on nous envoie cette petite bonne femme, si vous «aviez la bonté, Mr le chanoine, de veiller qu'elle ait «pour son lit; car pour le moment nous n'avons ni paille, «ni paillasse de réserve. Puis qu'on apporte aussi tout «ce qu'elle pourrait avoir en linge et de plus son acte « de naissance. « Nous avons aussi la douce confiance, qu'une autre « année, nous serons p lus heureuses pour notre quête de « Courmayeur ; nous ne désespérons pas d'y retourner et "nous sommes sûres d'avance que ces Messieurs se fe– « ront Ui1 plaisir de nous permettre de quêter une autre "année» . (Papiers du chanoine Bérard, archives du Gd– Séminaire). Le chanoine Etienne Duc parle, dans la lettre déià ci– tée, d'un «versement de capital de 2 à 3 cents francs» . Mgr Duc accuse le Père Laurent de s'être montré « trop «exigeant Gnvers la recouvrée Marie-Ange Yvoz; elle pré– « féra sortir du Refuge, plutôt que de lui remettre hic et «nunc l'argent et les créances qu'elle possédait» . Le Père Laurent, père spirituel du Refuge Tous ces renseignements matériels pourraient donne1 l'impression que le Père Laurent était surtout l'économe c 1 u Refuge. Il :'.1.0US es t utile e t intéressant de voir dans l'Anci9n Livre de Fondation comment il s'occupait du spi– rituel, et aimait à se trouver parmi les pauvres. « En 1874, le Père Laurent vint clôturer la retraite prê– " chée aux vieillards par un chanoine. C'était un bonheur «pour lui de oasser que lques bons moments dans notre «maison au milieu des pauvres qu'il aimait tant». L'a nnée 1875, fut une année jubilaire. «Le Rd Père Lau rent v int nous préparer, par quelques instructions, à bien «profiter de cette grâce».
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