BASA

104 Académie Saint Anselme traités en même temps. La dernière, datée du 6 novem– bre 1874, adressée par le Père Laurent à cet avocat qui se plaignait d 'avoir perdu 2.000 francs dans le contrat, lu~ signifie que s'il veut lui rendre la somme qu'il a re– çue et celle payée à 1 · e n t r e n r e n e u r Bianchi pour les réparations, il lui rend son immeuble. «Loin de me "contrarier, ajoute le Père, vous me rendez un grand '" service'" Mais celui-ci n'accepta pas cette offre et la chapelle, avec ses dépendances et le terrain adjacent, resta acquise au Père Laurent, pour !'Orphelinat. Déboires financiers du Père Laurent Voici ce qu'écrit à ce sujet le chanoine Duc (loc. cit.l: «Le Père Laurent, en voulant créer l'omhelinat, lui a– « vait cédé 14.000 francs, par lui placés à la Société ano– « nyme de la Pantographie Voltaïque de Paris, dirigée «par Mgr FH!ion de Thiéry. Cette somme a été perdue « par suite de la faillite de la société. Il en fut de même "d'une cédule de 3.000 francs , confiée au même. La mai– " son en reçut une seule fois 900 francs, après quoi, tout «s'est e ffondré . Quelques jours avant sa mort, le Père « Laurent fit remettre par le Dr Réan , son neveu, 1.860 « francs et ceux-ci sonl restés. « Il légua encore son ouvrage « Les Conférences Ecclé– " siastiques ", ainsi qu'une chasuble et une étole. Il faut " r:oter aussi que, pendant qu'il était en santé, il gérait « lui-même l'orphelinat et donnait aussi pour l'entretien « des orphelines. Il intéressa aussi diverses familles ch a– « ritables... ". L'Orphelinat est confié aux Soeurs de St Joseph Tout n'était pas résolu par l'achat du local. Ces jeu– nes filles, privées de leurs parents, avaient besoin de mamans Les Soeurs du Refuge n'ayant pu accepter cet office, le Père Laurent s'adressa aux Soeurs de St Joseph,

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=