BASA

Académie Saint Anselme 105 tcuiours promptes à subvenir à toutes les nécessités spi– rituelles et matérielles. Fondées dans le diocèse dès l'année 1831, par un es– saim de la même Congrégation, venu de Lyon, elles a– vaient trouvé dans le diocèse de nombreuses vocations. Ouatorze ans après leur introduction dans la Vallée, les Soeurs valdôtaines étaient assez nombreuses pour se suffire et les Soeurs lyonnaises rentrèrent en France en 1845. Les Soeurs de St Joseph acceptèrent l'invitation di1 Père Laurent et ajoutèrent à leurs oeuvres d'enseignement e t de charité déjà nombreuses dans le diocèse, le soin dE. l'orphelinat. Adaptation du local el réception des premières orphelines L'acte de vente avait été signé le 8 novembre 1874. Une année fut employée pour faire les adaptations, les res– taurations e+ les adjonctions nécessaires, ainsi que pour se procurer le mobilier. Tout put se réaliser grâce à la qénérosité de Mgr Duc, et sous la direction, jusqu'au mi– lieu de l'année suivante, du Rme Pèrn. « Tout fut pré– « paré... , écrit délicieusement le "Livre du Cinquantenai– " re " , r:rvec cet amour que met une mère pour préparer « le berceau à son enfant, et le modeste orphelinat put «s'ouvrir le 2 novembre 1875 », recevant de suite auatre petites orphelines, confiées aux bons soins de la Soeur Marie-Antoinette Carrel. Le Père . Laurent, nommé provincial de Savoie en juil– let. n 'avait pu assister à l'ouverture de la maison. Il en reprit la direction effective· en 1879, lors de son dernier séjour à Aoste, avant sa mort. Le Père temporel de l'Orphelinat et le Père spirituel des Orphelines Les Soeurs lui avaient lancé un véritable S.O.S. Voici · comment s'exprime le Père Laurent lui-même dans une lettre du 20 mars 1879, à son provincial:

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=