BASA
106 Académie Saint Anselme « Pressé et harcelé depuis que je suis ici, par les prê– « tres, par les laïques, par les Petites Soeurs qui dirigent « le Refuge, par les Soeurs de St Joseph qui dirigent l'or– « phelincrt que j'ai également fondé, i'ai dû exposer ma « situation aux Supérieurs de Rome, qui seuls pouvaient «m'autorise:;- à demeurer hors du couvent». (1) Le " Livre du Cinquantenaire » nous dit que la maison rn révélait nettement insuffisante. Il y fit faire cette ad– jonction que l'on voit au nord de l'édifice. Mais son activité se dépîoya surtout au point de vue spirituel. « Ils sont touchants, dit le même Livre, les soins « religieux et moraux que le Père Laurent donna à ses « chères petites ,, . « Lui-même voulut leur tracer un petit règlement où l'on « voit son esprit et son coeur. Il savait se foire petit avec « les enfants, et il était touchant de voir l'épanouissement ~ du bon vieillard, quand ses chères petites l'entouraient. «lui adressaient leurs interrogations ingénues ou s'a· « bondonnaient autour de lui, à quelques aimables espiè– « g leries ! Elles l'appelaient Père à juste titre, avec un «vrai sentiment d'amour et de piété filia le». Voici encore une lettre qu'il adressa, le 12 mai 1879 èu futur Docteur Réan, son neveu, qui achevait alors à Turin , ses études universitaires. Sa lecture nous montre bien comment il s'occupait jus– qu'aux moindres détails de l'orga nisation de l'orphelinat: « Mon cher ami, «Aoste, le 12 mai 1879. « Vous savez que j'ai fondé un orphelinat pour les fil– « les. Je m'occupe en ce moment de son règlement, pour « lequel j'ai besoin d'un renseignement que je vous prie « de me procurer. ( 1) Livre donnant, dans l'ordre chronologique, la succes– sion de tous les chapitres de la province, depuis sa fonda– tion, ainsi que les noms de tous les provinciaux et de tous les membres du Définitoire.
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