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Académie Saint Anselme 109 L'Orphelinat après la mort du Père Laurent Le décès du Père Laurent n'arrêta pas le développe– ment de 1'01phelinat. Le nombre des orphe lines augmenta r.eu à peu. Elles étaient 28, en 1888. Mais l'exiguité du lccal empêchait d'en recevoir davantage. En 1897, la Ré– vérende Mère Christine, qui dirigeait le couvent et l'or– phe linat, fit élever la maison d'un étage, sans compter divers autres agrandissements. Les travaux furent confiés à l'entrepreneur Bianchi. Les enfants pouvaient ainsi bé· néficier des conditions d 'air et d'hygiène indispensables. A l'heure où nous écrivons ces lignes, les orpheline~ ont atteint le chiffre de soixante. Comme au début, elles re:?tent dans la maison jusqu'à l'âge de dix-huit et même, parfois, vingt ans, selon les cas. Quatre Religieuses de St Joseoh s'occupent d'elles. Toutes suivent au moins les cours Éllémentaires. Certaines fréquentent comme externes l'école professionne lle de la ville; des cours d 'art ména · ger, de coûture et de coupe leur sont donnés, jusqu'au moment où elles peuvent occuper une situation suffisante. Les Soeurs attendent d'avoir les fonds nécessaires pour la cons truction d'une aile nouvelle de bâtiment. Cela leur permettrait de donner plus d 'extension à leur oeuvre e t plus de confort aux orphelines déjà reçues . Les orphelines ne sont pas abandonnées aorès leur sortie. L'association des orphelines permet de les aider et de maintenir entre elles l'esprit de famille. Cette oeuvre dont le p rojet avait été concu auparavant par l'abbé Joccod, fut réalisée en 1925. Elle est administrée par un Conseil de Direction et tient son Assemblée générale tous les cinq ans. Moyens d'existence «Le Pè re Laurent, dit le "Livre du Cinquantenaire" . «aurait voulu assurer d'une façon p lus stable l'avenir «de la maison. C'est pour cela qu'il s'était préoccupé de " rassemble:: des fonds qui devaient fournir les rentes