BASA
110 Académie Saint Anselme «en vue de l'entretien des orphelines. La Providence, en " permettant la perte de ces fonds, en avait décidé autre– « ment. La maison, comme le Refuge des Pauvres, comme «le Cottolango et toutes les maisons franciscaines, doit " vivre au jour le jour, attendant du Père Céleste et de « la générosité des fidèles, son pain quotidien». Parmi les bienfaiteurs insignes, Mgr Duc occupe la pla– ce d'honneur. Il ne se contenta pas des 8.000 francs qu'il avait consacrés à l'aménagement de la maison. Par la suite, « il continuait de lui procurer des secours, surtout « dans les temps difficiles ». Même quand il eut quitté son siège épiscopal, il réservait aux orphelines ses visites e: ses largesses. Le roi Humbert, dit le chanoine E. Duc, avait donné . en 1898, la somme de 4.000 francs. Le municipe d'Aoste, donnait chaque année un subside de 200 francs. De nombreux bienfaiteurs insignes sont cités dans la bro– chure du Cinquantenaire. Les limites de cet ouvrage ne permettent pas d'en donner les noms. Controverses sur la fondation de l'Orphelinat .Revenons maintenant au moment de l'érection du mo– nument au Père Laurent, devant la façade du Refuge C'est alors que commença ce qu'on pourrait appeler une controverse sur l'origine de l'orphelinat. Plusieurs discours furent prononcés à cette occasion. pour glorifier le grand bienfaiteur du Pays d'Aoste. Celui de Mgr Duc ne signale comme oeuvres du Père Laurent eue la Maîtrise et le Refuge . « Ce grandiose Refuge, l'in– « téressante Maîtrise que vous connaissez, disait-il, voilà «les deux magnifiques créations de son coeur, qui redi– « ront à la postérité la plus reculée, l'opulence d'un pau– « vre capucin valdôtain ». De l'orphelinat St-Joseph, aucune mention. Le chanoine Vuillermin, dans son discours prononcé. n'omit pas la mention de l'orphelinat. Voici son texte· «Messieurs, je vous l'ai dit, c'est à Paris, à Lyon, à Mar-
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