BASA

Académie Saint Anselme lll «seille, à Toulouse, etc.. ., que le Père Laurent porta sa « force oratoire, au point de transformer sa parole en des « monuments comme la Maîtrise, l'Orphelinat, le Refuge «des Pauvres, etc... , dont il a doté son pays de naissan– « ce !». « Ces paroles, écrit le Docteur Réan, dans sa brochure « déjà citée, sont bien la reproduction intégrale de celles « prononcées par l'orateur au Refuge des Pauvres, le jour «de l'inauguration du monument du Révérend Père Lau· « rent; mais, disons-le tout de suite, elles n'ont été main– « tenues dans le discours, imprimé, qu'après des tentatives ~. explicites, faites par Mgr Duc, pour obtenir une modifi·· «cation, qui en eut considérablement atténué la portée. « Monsieur le chanoine Vuillermin, continue le Docteur « Réan, n'ayant probablement rien à opposer, crut bien « faire de ~e rendre tout d 'abord aux désirs de son pre « mier supérieur. «Aussi, quelle ne fut pas ma surprise, lorsque, chargé « plus tard de l'impression des discours prononcés au « Refuge le 29 octobre 1889, je dus constater, sur les ma– « nuscrits présentés par M. le chanoine Vuillermin, le «mot Orphelinat, littéralement effacé d'un grand trait de «plume. « Il n'y avait donc plus de doute, une conjuration se «formait dans l'ombre, pour diminuer du même coup, et « les prérogatives et les mérites du Rd Père Laurent ». « Une question de justice » «En présence de ces faits, je ne devais pas, je ne pou– « vais pas rester impassible . J'exposais aussitôt à M. le "chanoine Vuillermin les raisons qui établissent d 'une « manière nréfragcble les droits du Père Laurent, au mé– « rite de la fondation de· r orphelinat, et, au conspect de «ces preuves, M. Vuillermin voulut bien rétablir dans « ses manuscrits le texte définitif du discours, tel qu'il "l'avait prononcé au Refuge, le 29 octobre 1889. C'est