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Acad~mie Sciint Anselme « ainsi que ce discours est livré aujourd'hui au public, «avec une note dont je laisse à l'auteur toute la respon– « sabilité "· Les paroles de Mgr Duc n'étaient donc pas le résultat -;'une omission involontaire. Voici ce que lui-même écri– vait au Père Eugène de Bellevau, en 1898, lors de la pa– rution du Spicilège (1) : « Le Père Laurent n'est appelé et ne peut être appelé « fondateur de l'orphe linat des jeunes filles d'Aoste que « dans un sens large. Il est vrai, il en conçut le premier « le projet, mais il y renonça bientôt, faute de ressources. «Mgr Duc, évêque d'Aoste, reprit lui-même l'oeuvre et « chargea le Père Laurent d'adapter un vieil édifice à la ~ nouvelle destination ; il lui donna à cet effet plusieurs « milliers de francs. « En novembre 1875, après avoir meublé la maison, « Mgr Duc y installa lui-même les Soeurs de St Joseph. « En réalité. le Père Laurent n'a concouru que pour une «petite somme, non à la fondation de l'orphelinat, mais « à son entretien de 1878 à 1880 », Arch. Cap. An.). Le Père Laurent véritable fondateur de !'Orphelinat Le problème de la paternité de l'orphelinat semble net– tement posé. Le lecteur peut répondre· lui-même à la ques · tian qui a ouvert le chapitre. Nous nous permettons malgré tout d'exprimer notre a– vis personnel. Sans aucun doute, le Père Laurent s'est considéré lui– même comme le vrai fondateur de l'orphelinat. Les Soeurs ce St Joseph l'ont touj ours considéré et vénéré comme t•~l. Les témoignages cités plus haut des deux Comités mentrent bien que c'était l'opinion universellement admi– se, durant la vie et après la mort du Père. Personne, alors, ne lui contesta cette gloire.

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