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Acadèmie Saint Anselmè li3 Au contraire, les contestations de Mgr Duc, neuf ans après la mort du Père Laurent, soulevèrent les protesta– tk,ns dont lo brochure du Docteur Réan se fit l'écho. S'il est vrai que l'argent n'est pas tout dans la fon– àotion d'une oeuvre et qu'il n'est même pas le principal ; :-oïi est vrai aussi que d'en avoir conçu l'idée et de l'a– voir réalisée, même avec l'aide de bienfaiteurs insignes, de lui avoir donné son organisation et son esprit, tout cela mis ensemble peut donner droit au titre de fonda· teur, le Père Laurent mérite d'être appelé fondateur de l'orphelinat St Joseph, non seulement au sens large, com– me le voudrait Mgr Duc, mais au sens absolu strict. Par conséquent, ce n'est ni erreur, ni prétention abu– sive de votre part, cher et révérendissime Père Laurent, de vous présenter comme fondateur de l'orphelinat. Et vous Soeurs de St Joseph, vous avez raison, lorsque, dc:ms votre brochure officielle, vous mettez en première page cette dédicace: « A la mémoire du vénéré Fonda– teur de !'Orphelinat St-Joseph d'Aoste, le Révérend Père Laurent "· Mais vous avez aussi raison d 'ajouter: « A la mémoire de son insigne bienfaiteur, Sa Grandeur Mg!.' Duc... », Oui, c'est à tous deux que vous pouvez dédier votre brochure, comme « un hommage de piété filiale et d'éterne lle reconnaissance». CHAPITRE V Le Supérieur de Séminaire L'histoire parle peu de son activité à la tête du grand séminaire d'Aoste. Celle-ci occupa pourtant la p lus gran– c:ie part de son temps et lui donna sa position officielle dans le diocèse.

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