BASA
Acad~mie Saint Anselmè hs «décharger de ce fardeau». Je l'en remerciai. C'est ainsi "qu'il quitta l'évêché où ii avait vécu deux ans environ». Ce premier séjour, interrompu toutefois par la partici· potion du Père au Concile du Vatican, dura jusqu'en r.-;ai 1872. Il dut alors se rendre à Rome, comme Procureur Général de l'Ordre. Il était revenu à Chambéry, quand lui parvint sa deuxième nomination par Mgr Duc, cette iois, le 25 janvier 1873. Ce deuxième séjour dura jusqu'en juillet 1875, date de son élection au provincialat. Il fut nommé une troisième fois, en 1879, alors qu'il é~ait supérieur du couvent de Châtillon, nouvellement rou– vert par ses soins. Nous savons qu'il n'eut pas la per– mission de se rendre de suite à Aoste. Le cahier Lale signale son arrivée au séminaire le 23 avril 1879, et sa p1 emière conférence aux séminaristes, le lendemain 24. li occupa le poste de supérieur jusqu'à sa mort, survenue l'année suivante, le 27 septembre 1880. L'éducateur des jeunes clercs Il avait été préparé à sa tâche d'éducateur des jeunes clercs par ses années de professorat dans la province de Scvoie et par son provincialat en France, où il avait pris un soin particulier des étudiants capucins. D'après l'ar– ticle nécrologique (1880), « les règlements qu'il leur donna « sont encore en vigueur dans [les] différentes province::; «et nous en apprécions de plus en plus toute la sagesse». Le Père Laurent, écrit Mgr Duc, (lac. cit.) «s'appliqua « avec :::uccès à la formation ecclésiastique des clercs ; « il leur inspira le véritable esprit ecclésiastique». Il ne iit toutefois «aucune innovation importante». Le même évêque d'Aoste s'insurge ensuite contre les Annale.:; Franciscaines, lesquelles affirmaient qu' « il re– « leva le niveau des études théologiques ». « Elles étaient, dit-il, déià portées à un bon point».
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