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116 Académie Saint .A.nseime Même critique sous la plume du chanoine Beuchod (1) : « Si 1' auteur de l'article nécrologique avait été mieux « informé... ii se serait borné à dire que le Père Laurent «avait continué à maintenir le niveau tel qu'il l'avait « trouvé. Ces études n'avaient nullement baissé à l'en· « trée en fonction du vénéré supérieur. Aussi n'apporta-t-il, « sous ce rapport, aucune modification dans le personnel «ou dans le mode d'enseignement. J'ajoute, continue le • chanoine, que si les cours de droit canon , d'histoire ec– « clésiastique, d'éloquence sacrée et de liturgie furent re– « pris avec une nouvelle vigueur, c'est bien plutôt la vo– « lonté formelle de l'évêque qui imprima cette impulsion. « que le d6sir du nouveau supérieur ; celui-ci, en effet, « aurait volontiers supprimé la moitié des cours acces– " soires ». Il est donc certain que le Père Laurent ne fut pas un réformateur au séminaire d'Aoste; il est non moins cer– tain, qu'il exerça une influence heureuse et profonde sur les séminaristes. Il suffit, pour nous en convaincre, de lire les lignes suivantes du cahier Laie : «Aujourd'hu i (24 avril 1879), " à 8 heures du matin... notre vénérable supérieur nous « adressa une petite allocution qui c a p t i v a tous nos «coeurs ». Et le 30 avril: «Déjà nous avons eu le pla isir "de recevoir la visite du Rme Père dans nos cellules. Il « sut donner à tous des marques d' intérêt, des encoura– « gements, de paternels avis sur l'étude et la prière, de «chaleureuses recommandations. Nous étions tous con– " tents, heureux, enthousiasmés. «La seule présence de notre nouveau supérieur avait « déjà transformé le séminaire ; e lle fit ce que la voix « de ses prédécesseurs n'avait pu obten ir ; un seul mot «de sa par~ avait ranimé le courage, la bonne volonté, « avait fait revivrn la discipline; un désir exprimé avait (1 ) Lettre rectificative au Directeur des Annales Francis– caines.