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Académie Saint Ànselme Ü7 "éliminé bien d'abus (sic). Les bons séminaristes s'en ré– " jouirent et les tièdes se réveillèrent». Sa forte personnalité leur en imposait et son air pater· nel avait capté leur confiance. « Il ne faut pas regarder "votre supérieur comme un homme chargé seulement de «vous surveiller, d'épier vos manquements, mais surtout « comme un père. Ainsi adressez-vous à moi pour tous " vos intérêts, soit temporels, soit spirituels. Je tiens à "coeur vos intérêts; vous voudrez donc bien m'honorer «de votre confiance». Et notre séminariste d'ajouter lui– IEême cette réflexion : « Oui, vraiment, notre vénéré su– « périeur nous aime, nous aime d'un amour paternel» (9 novembre). Il s étaient à la fois charmés et i::ubjugués par sa pa– role : « C'était un vrai plaisir d'entendre notre vénéré su– « périeur... Sa parole est toujours belle, éloquente, impo– " sante, et sa science dans la théologie mystique paraît «être bien profonde; jamais je n'ai entendu un homme « dire de si belles choses et les dire si bien » (26 oct. 1879}. Et ailleurs : « Le Rme Père a surtout le don de la pa– « raie. Son éloquence, qui a ramené tant d'âmes à Dieu, "fit sur nous la plus heureuse impression» (4 mai). Leitmotiv de ses enseignements «Mes chers messieurs, dit-il dans sa première confé– « rence, Monseigneur me charge de reprendre au milieu " de vous les fonctions de supérieur que i 'ai dû interrom « pre il y a quatre ans. «Je ne me dissimule pas la hauteur de ma nouvelle « charge, et la terrible responsabilité qui doit peser sur «moi. Aussi ce n'est pas sur mes faibles forces que je "compte, wais bien sur la grâce de Dieu d'abord. puis « sur l'aide de mon vénérable ami, le chanoine Morgue– « rettaz, mon ancien compagnon d'armes. C'est un saint « et savant ecclésiastique, un homme d'une grande ex– « périence, et surtout un modèle pour tous nous autres.