BASA
120 Académie Saint Ansehne L'avis suivant ne serait plus d'actualité, de nos jours. où l'on tient à la plus grande liberté au sujet de la com– munion: ";'entends que toutes les fois que vous manquez « la communion les jours prescrits, vous veniez vous con– « signer. Vous en ferez de même toutes les fois que vous " manquerez à un exercice ». Voici la conclusion virile d'un avis donné le 4 mai: "Je vous !laite en hommes, messieurs, veuillez vous con– " duire en conséquence. Je vous en prie donc, ne vous « faites pas répéter deux fois la même chose ». Le croirait-on de la part d'un disciple de celui qui chan– trr son frère le soleil, le Père Laurent était l'ennemi de Lr musiqu9: «Il proscrivit la musique au séminaire» (2 juin). « Deux séminaristes sévèrement punis pour avoir «été surpris à faire de la musique pendant l'étude: e– " xemption de la promenade pendant quinze jours » (9 nov.). Le professeur de liturgie L'enseignement de la liturgie lui était réservé. Il semble avoir affectionné cette branche de la science ecclésiasti– c:;ue. Le cahier porte, à la date du 11 mai, ce qu'on pour– rait appeler une confidence du Père Laurent. Il avait con– seillé de se procurer Le Vavasseur, auteur de liturgie. "Je connais beaucoup cet homme, dit le Père. Il m'a fait « l'honneur de soumettre à mon approb ation plusieurs de «ses écrits et je vais lui envoyer quelques observations». Il signal2 un point particulier où il ne partage pas l'o– pinion du rubriciste, celui du troisième cierge à allumer durant la messe, «de l'oblation, jusqu'à la consomma· « tion du Précieux Sang». Le Vavasseur disait, et avec raison, que cette rubriq11e n'était que directive, et que son observance dépendait de l'usage. Le Père Laurent, au contraire, ia considérait comme préceptive. «Le Vavasseur, ajoute notre supérieur, a ce défaut, et « je lui ai dit à lui-même... , il établit les principes des « rubriques, et les conséquences, il les laisse à la déci·
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=