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Académie Saint Anselme 121 « sion de l'usage, des pays, etc. Mais on ne prescrit pas «contre les rubriques ». Ces réflexions nous montrent en tous cas l'esprit quel– que peu absolu du Père Laurent. Le Père Laurent professeur d'éloquence Avec l'enseignement des rubriques, le Père Laurent s'é– tc:it réservé les cours d'éloquence sacrée. Nul mieux que lui n'était èésigné oour cet office. Il pouvait faire part aux séminaristes de sa longue expérience de prédicateur. Voici ce que !'abbé Laie nota le 18 mai : « Sermon de !'abbé Vallet, diacre. " Après avoir fait quelques observations au jeune pré– " dicateur, le Rme Père lui conseille d'en prendre note. « On ne se connaît pas soi-même, dit-il, et l'on doit " être bien heureux que quelqu'un nous avertisse de nos « défauts ; mais pour ne pas les oublier, il faut les noter. «C'est ce que j'ai fait au commencement de mon mi– " nistère. J'ai prêché mon second carême à Moutiers; i'é– ~ tais jeune alors et tout novice dans la prédication. Je « fis connaissance avec le savant et célèbre abbé Marti– « net, qui me porta de l'intérêt et me fit remarquer les " défauts qu'il voyait en moi. Je le remerciai de ses bon– ,, tés et le priai de vouloir bien continuer à m'avertir. «M. l'abbé Martinet venait tous les soirs m'écouter, et. « sitôt oprès l'instruction, il avait la charité de se rendre « chez moi pour reprendre tous mes manquements sous « le rapport du fond et de la forme. Je notai ces avis et « les relus souvent. «Plus tarà j'ai prêché le carême à Annecy et c'était " M. le Grand-Vicaire qui était mon moniteur. «Je vous l'assure, messieurs, c'est un des meilleurs «moyens qui m'ont servi pour ia chaire». 08 mai).