BASA

128 Acad~mie Saint Anselme Nous ne savons si le bon cha noine p oursuivit ses dé– rr arche s auprès de la Sacrée Congrégation . Toujours est-il. q ue le Père La urent ne fu t pas nommé chanoine. Le Père Jean de Cognin, dans une note de nos archives, dont il pré tend tenir tous les détails de la bouche de Mgr Duc lui-même, pa rle d'une demande qui aurait été faite à cet évêque , par une délégation de nota b les de la v ille d 'Aoste, pour qu 'il s 'adjoignît le Père Laurent comme vi– caire général. Les re ssemblances sont si frappa ntes en tre cette dé– marche e t celle qui fu t entreprise en vue de la dignité prévôtaie , que nous devons conclure à une méprise du Père Jea n. Il a dù confondre la charge de vicaire général avec la qualité de prévôt. En réa lité, écrivait Mgr Duc, « le Père Laurent n 'était «pas appelé a ux séances du conseil de l'Administration «diocésaine , sauf en de s cas extraordinaires». Üoc. cit.). Marque s d'e stime que ce s demandes des fidèle s e n fcveur du Père Laurent, et fruit de l'admiration qu'ils é– prouvaient pour sa personne 1 Mais aussi marque d 'a – mitié que ce tte démarche de son ami chanoine , répondant à l'amitié que le Père Laurent lui portait ! N'avons-nous pas l'impression qu'il aurait volontiers ac– cepté les fonctions d'évêque ou de cha noine , non pas à Bobbio, non pas même en Sa voie, mais da ns sa chè re Va llée ? Il ne devait ê tre n i évêque ni chanoine, car il a vait une mission bien déterminée que n i évêque n i cha noine n 'a– vaien t reçue, une mission que ni l'épiscopat n i le cano– nicat ne pouvaient l'a ider à remplir.

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