BASA

Académie Saint Anselmè Pontife furent immédiatement avertis ; le Père Provincial fut admonesté. «C'est, nous dit le Père Ambroise, qu'on «était à tort ou à raison, persuadé, tant à Naples qu'à «Rome, le Souverain Pontife le premier... que ces réu– « nions n'étaient inspirées que par les Sociétés secrètes « qui se dissimulaient sous le voile des Sociétés savantes « pour se faire des adeptes parmi les honnêtes gens et «étendre ainsi plus sûrement leur influence». Le Père Provincial n'eut pas de peine à dégager sa responsabilité. Il n'avait donné que la permission d'aller à Rome. Le Général préparait au Père Laurent une réception des plus sévères, lors de son passage à Rome. Il fut même dit au Père Ambroise, par des membres de l'en– tourage du Général, qu'il ne s'agissait de rien moins que d'une peine de, cachot. Notre professeur, toutefois, n'eut pas à la subir, car, a– vant son arrivée dans la Ville Eternelle, le Général fut emporté brusquement par un accès de goutte, et son rnmplaçant, tout à sa douleur, n'eut pas le courage d'ap– pliquer la peine prévue. Il se contenta d'une bonne se– monce. Sa réception à l'Académie St-Anselme Cet incident n'empêcha par le Père Laurent de prendre. deux ans après, la direction de la province de France. Il venait d'y terminer son troisième provincialat, quand les membres de l'Académie St-Anselme portèrent sur lui leurs regards, en 1857. Rappelons que cette Société avait été fondée le 29 mars 1855 sous le patronage de Mgr Jourdain, évêque d'Aoste. Il prononce son discours de réception le 27 août 1857. Selon le Compte-rendu du Bulletin de l'Académie St– Anselme, (t. III, pp. 3-5) « il fait voir les précieux résultats "de l'établissement d'une Société Académique dans no– " tre patrie.. signale comme but unique de cette Société, «le triomphe de la science, de la vérité».

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