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Âcad~mie Saint Anselme i33 «de se créer un ennemi, alors même qu'il l'aurait voulu. « Toujours content, toujours confiant en Dieu, on eût dit « que son coeur était le séjour de la paix. « Il m'est donc permis d 'avancer sans crainte de fran– « chir les bornes de la vérité, qu'il serait difficile de trou– " ver une existence plus pure, plus noble, plus pleine, et "qu'en perdant M. le Prieur Gal, l'Eglise d'Aoste a perdu " sa plus bnllante illustration; la science, l'un de ses « représentants les plus actifs e t les plus dévoués ; la pa– " trie , ûn grand citoyen"· (t. VII, p. 7). A le même séance H lut un mémoire sur la « Décou– « verte d'antiquités préhistoriques. dans la ville d'Aoste"· Il s 'agissait d'un «cadavre réduit en poussière, mais as– " sez reconnaissable par les vestiges de quelques osse– « ments non encore pulvérisés... A la hauteur e t à la dis– " tance de chaque bras, il y avait deux bracelets en cui– ,, vre, et aux pieds du squeietle, un anneau de verre co– ,, lorié "· C'est en creusant les fondations du Refuge, que cette découverte avait été faite. L'orateur fait remonter ces vestiges aux premiers temps de l'occupation de la Vallée par les Salasses, c.-à-d. vers 1.200 ans avant notre ère. Le Père préside aussi la réunion du 24 septembre et p10pose d'engager des démarches auprès du gouverne– ment, pour faire reconnaître la Société comme corps mo– ral, ce qui fut accepté par tous. Absence forcée du Président Dans la séance du 4 décembre 1868, le secrétaire lit une lettre du Président, exprimant tous ses regrets de devoir quitter la Vallée pour quelque temps. Nous ne savons de quelle absence il s'agit. Ce fut en effet l' année à2 la construction du Refuge et de l'ouverture de la Maî– trise. Il dut toutefois s'absenter rée llement, car sa présence n'est pas signalée aux séances du 1er mars, du 28 avril, du 2 juin, du 26 juin et du 10 septembre suivants.

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