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Acad~mie Saint Anselme demandé à user de son privilège d'ex-provincial (1) en choisissant pour résidence Châtillon. Les supérieurs pro– vinciaux lui donnèrent comme compagnons le Père An– s<:- lme de Valgrisenche et les Frères Abel et Lucien. La communauté était donc reconstituée. Le 23 juin, le Père Laurent écrivait au Père Mathieu : « Je voulais d'abord vous prévenir que le couvent de «Châtillon, se trouvant dénué de livres e t d'ornements «d'église, je vais à Paris pour m'en procurer quelques– « uns : je les ferai payer par des personnes de ma con– " naissance ». Au sujet de cette même bibliothèque, le Père Silvestre, gardien en 1887, de Châtillon, écrivait dans son rapport du 1er mai 1887 : « La hibliothèque , dévalisée en 1867 et successivement «par tous ceux qui ont voulu en profiter, ne renferme que «quelques vieux bouquins dépareillés». Le Père Laurent demande d'être déchargé de la Direction de Châtillon Le Père Laurent s'employa quelques mois à la remiso en état de la maison . En demandant de s'y établir il es– pÉ-rait pouvoir s'occuper des oeuvres qu'il avait fondées à Aoste, surtout de l'Orphelinat et du Refuge. Mais ces oeuvres subissaient une véritable crise de croissance. Pas– sant outre à l'engagement qu'il avait pris auprès de la province, le Père Laurent demanda et obtint un rescrit de la Sacrée Congrégation des Evêques et Réguliers l'autorisant à quitter Châtillon pour aller résider au grand séminaire d 'Aoste. Il en fait part au définitoire provincial pm la lettre suivante : ( 1 ) Les anciens provinciaux peuvent choisir, au sortir de leur charge, leur couvent de résidence.