BASA
152 Académie Saint Anselme « En conséquence il arrête : que si le Rme Père Laurent «quitte le couvent de Châtillon pour aller se fixer à Aoste, " non seulement il ne sera point remplacé, mais qu'il "retirera tous les Religieux qui composent le personnel " de la famille ,, . La question est tranchée par le Père Général La décision était brutale. On ne peut mettre e n doute le droit des Supérieurs à la prendre. On comprend aussi la nécessité impérieuse où se trouvait 1 e Père Laurent, ou bien de rester à Châtillon et de laisser péricliter ses oeuvres d'Aoste, ou bien d'en appeler à Rome de la décision des Supérieurs provin– ciaux. Le Père Math ieu en avait référé immédiatement au Père Général. Dans une seconde lettre du 20 mars, il lui dit: " J'ai le regret de vous avoir envoyé mon dernier pli, at– ,, tendu que cette affaire de Châtillon, donne lieu à de « fâcheux soupçons. « Devant Dieu comme devant les hommes, je puis vous «certifier, Rme Père, que nous n'avons rien contre le Rme «Père Laurent, et que, s'il y a divergences d'opinions " administratives entre lui et nous, il n'y a pas divergence «de sentiments de convenance et de charité"· Lettre de Mar Duc au Père Provincial (21 mars 1879) Dans lme lettre du 11 mars 1879, Mgr Duc répond aux griefs du Définitoire provincial : « ... Une fois que l'achat de la maison sera un fait ac– " quis, rie!l. ne s'opposera à ce qu'on augmente le nom– " bre des Re ligieux. La junte entière a souscrit à une « déclaration portant que la commune ne destinerait ja-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=