BASA

154 Académie Saint Anselme "en venir à bout, une certaine liberté d'action est néces– " saire. « De plus. les immeubles qui constituent le patrimoine " du Re fuge sont en mauvais état, il faut les vendre ou « les améliorer. Personne, sauf le Père Laurent, ne veut se " charger de cette besogne. En moins de· trois ans, étant ,, à Aoste, il pourra mener à bonne fin ces différentes opé– " rations. " Le Rme Père Laurent n'est pas encore à Aoste. Il at– " tend qu'il soit remplacé. Que le Définitoire veuille bien " faire abstrac~ion de toute question personnelle e t envi– " sager le bien spirituel e t temporel des Valdôtains, les– " quels. bien que séparés politiquement de la Savoie, re– " gardent toujours les Savoyards comme leurs frères ai- , « nes "· Ces dernières paroles du grand évêque sont toujour;:; d'une brûlante actualité. N'étaient-ell es oas capable s d'al– ler au coeur des Supérieurs de la province ? Du reste !'affaire était tout entière aux mains des Su– périeurs da Rome. « La chose du Père Laurent, écrivait au Père Mathieu « le Père François de Villafranca, Commissaire général, " est trP.s délicate e t elle doit être bien étudiée avec mes " définiteurs ». Sans doute, sur la pression du Père Général, le Père Mathieu était déià revenu de sa première décision. Il écrit, le 23 mars , au Père Laurent : «Par ce même courrier, ;'écris à Mgr d'Aoste, afin de " le rassurer sur mes bonnes dispositions et pour lui dirn «que, s'il sait attendre jusqu'au mois de mai, la commu– " nauté de Châtillon aura tout à y gagner, le momen~ « présent étant le plus difficile pour les mutations de~ « Pères». Le 13 avril, Mgr Duc exprimait lui-même sa joie a u Fère Provincial : " Dans votre dernière lettre vous avez bien voulu me " donner l'assurance que vous enverrez bientôt de la Sa– « voie un bon Père qui remplacera le Rme Père Laurent

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=