BASA

Acad~mie Saint Anselme l59 Thonon, trop éloigné de la ville, trop exposé au vent, ain2i qu'à la vue sur la plage; celui de Conflans, était dans « une situation intolérable... par la con struction de «nouveaux forts». Les supérieurs généraux ne durent pas donner les au· tcrisatiom; nécessaires et on en comprend la raison. Le couvent d'Annecy n'était pas encore complètement payé er on ne voit pas comment les supérieurs generaux au– raient donné la permission de détruire ce qu'ils avaient p8rmis de construire. Cependant les trois années qui séparèrent 18 chapitre de 187.5 de celui de 1878, avaient p ermis aux Religieux de la Province de se ressaisir. On réagit fortement con– tre les idées du Père Laurent, et bien qu'il ait présidé également ce chapitre, l'ordonnance suivante fut portée, qui en cil plus que ioules celles des chapitres précédents : «Dans sa dernière réunion, 16 juin, le chapitre provin– " cial a pris les délibérations suivantes : « 1) - de demander au Rme Père Général à conserver « Lotre ancien cérémonial moyennant quelques correc– " ction s et additions jugées nécessaires et qui seront sou– « mises ensl:ite à l'approbation du Rme Père Général. « Voici la teneur de cette demande : «Le chapitre provinciai supplie le Rme Père Egide de " Cortone, Ministre Général, de laisser à la province de « Savoie son ancien cérémonial, tel que le Rme Père N1- « colas de St-Jean de Marignano l'a approuvé. sauf à y " faire les corrections et additions qui seront jugées né– " cessaires et qui seron t soumises à l' approbation du Rme « Père Général. « Tous les Pères Capitulaires ont signé cette supplique, «à l'exception du Rme Père Laurent e t du T. R. P. Victor, «qui, le premier, était absent, et le 2e s'est abstenu». « 2) - Le chapitre à l'unanimité des suffrages, moins «celui du Hme Père Laurent qui s'est absenté, déclare « que les ordonnances des deux précédents chapitres son t «rapportées... ».

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