BASA

180 Acad~mie ~aint Ànselmè de la fameuse chaîne d'or, valant deux mille ducats. le collier de famille que l'on se transmettait de père en fils et que l'on remarque sur tous les portraits de Louis, de Philibert et de René. L'inventaire dressé en 1565 mentionne la poterne, la fon– taine de la cour et la tour de défense à l'entrée, « avec son pont levier auquel sont deulx grosses chaynes de fer pour lever et baisser le dict pont». Les dépendances ap· partenant au château étaient alors le verger, deux jar– dins, deux vignes, la ferme au dessous du château, plu– sieurs prés et champs et les bois de Troyau, de Brésy et de Crases. Pendant le long procès entre les branches des Challant– Fénis et des Challant-Aymavilles, qui commença aprè;; la mort de René et se traîna pendant cent trente ans, c'est– à-dire jusqu'au 1695, les générations qui se succédèrent à Châtillon n'apportèrent aucun changement à la vieille maison. Paul - Emmanuel de Challant, qui força un jour les portes de Verrès pour pénétrer dans les chambres où se conservaient alors les archives, afin de se procurer les :i:;ièces à l'appui pour le procès (10), a donné cependant son nom à une belle oeuvre, la fondation du couvent des capucins de Châtillon. Le 22 mars 1626 il convoqua sur la place du château le curé Jacques Mapheis et trente notables de l'endroit, qui signèrent l'acte de fondation auquel souscrivirent aus– si, au nom des capucins, le Père Irénée de Lyon, gardien du couvent d'Aoste, et le Père Diégue, Provincial des ca– pucins de Savoie. Il choisit, pour la transformer en couvent, une maison qu'il possédait au midi de la bourgade. François Jérôme. fils de Paul - Emmanuel, eut la satisfaction d'avoir enfin gain de cause contre les Madruzzo, - qui se targuaient du titre de Challant -, les descendants d'Isabelle, la ca-

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