BASA

186 Jkadémie Saint Anselme tait effondré en partie et menaçait par son poids de faire tomber la voûte du grand salon ; toutes les murailles de– vaient être consolidées par des clefs de fer. L'architecl8 avait évalué ces réparations à la somme de L. 4.734. Elles furent exécutées en partie la même année et achevée!: l'année suivante. C'est depuis lors que le château, avec son grand vesti– l::ule d'entrée, perdit son cachet primitif, pour s'adapter aux exigences de la vie moderne. Les modifications apportées à l'intérieur ayant nécessité la suppression de la chapelle de St. Paul, qui était au premier étage, on rendit au culte l'ancienne chapelle qui se +:rouvait au lévant du châtem; e t à laquelle le clergé e t les fidèles se rendaient chaque année pour la bénédiction des Rameaux. Au dessus de la grande arcade vitrée de la chapelle on peut observer, quoique un peu effacée par les intem· péries, une peinture «à fresco » de la fin du 1500, qui re– présente l'image du St. Suaire. C'est par tradition que toutes le s ch apelles valdôtaines où l'on déposa la mé cieuse rélique, quand en 1578 elle fut transportée par Em– manuel-Philibert de Chambéry à Turin, furent décorées àe cette image en pieux souvenir pour l'honneur qu'elles reçurent. A côté de la porte se dresse une « borne miliai– re » romaine provenant de la voie consulaire, aui ancien· nement devait être placée aux abords du « Pons Marmo– reus », celui qui donna le nom au torrent Marmare. En face de la colonne romaine, une grande cuve en marbre d'Aymavilles - elle appartenait à l'ancienne é – gHse romanique quand on donnait encore les baptêmes ~ par immersion », - décore avec ses touffes de flems ce coin un peu conventuel du château. L'autel possèdci un précieux crucifix en ivoire 08) et sur le rétable en boi s €St peinte la Vierge allaitant son divin Enfant. Cette nciin– iure de la fin du xve siècle avait été tailladée par auel– que iconoclaste du temps de la Révolution Française. Elle

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